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Un Monde Martien

Depuis l’époque d’Appollo et du 1er pas sur la Lune, les hommes n’ont cessé de rêver de mettre le pied sur la planète rouge ; Mars. Tous les scénariis les plus fantastiques ont décrié le fait de la conquérier en passant par les romans, jusque dans la science fiction sur les écrans d’Hollywood. Tout ceci restera de la science fiction au delà des visites et des conquêtes extraordinares des sondes comme Patfinder, Spirit, Marsrovers, Opportunity, Phoénix... Cela reste du possible en terme de robotique. Mais quant est il de l’Homme ? Le principal soucis c’est de l’y amener et de le refaire venir. Un délai de 3 ans semble réaliste. A ce stade, la science fiction ne rejoint pas la réalité. En effet, de très nombreux obstacles se dessinent très rapidement. L’abstreinte extrème dans un confinement réduit, la gravité zéro  le délai très long, tout ceci éloigné de la Terre relèvent un défit psychologique et physique humain au delà de la technicité. Il faut compter un délai de 6 mois simplement pour y aller, en attendant une nouvelle fenètre de retour selon les orbites Terre-Mars. Toute une batterie de modules devront précéder l’envoi d’Hommes pour leur survie sur place où aucune mission de secours ne sera possible. De plus dans ce contexte difficile, les crédits de la Nasa ont été reduits par le Président Obama pour une nouvelle réflexion spaciale. Seule solution réduire le temps de Voyage. Ainsi un nouveau moteur spacial vient d’être mis au point ramenant le voyage à 39 jours, alors tout redevient possible en terme économique et touristique… demain Un Monde Martien…

Atteindre Mars en 39 jours contre au moins six mois avec les systèmes actuels de propulsion est parfaitement envisageable avec un moteur à plasma VASIMR, assure l’inventeur de ce concept dans un entretien avec l’AFP.

La confiance dont fait preuve Franklin Chang-Diaz, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et ancien astronaute de 60 ans ayant volé sept fois dans l’espace, est désormais partagée par la Nasa, l’agence spatiale américaine.

En annonçant fin janvier l’abandon du programme Constellation de retour des Américains sur la Lune vers 2020 en prélude à la conquête de Mars, Barack Obama avait souligné que la Nasa allait désormais consacrer beaucoup plus de ressources au développement de nouvelles technologies, comme le moteur VASIMR, en coopération avec le secteur privé, pour l’exploration habitée de l’espace.

« Ceci est un changement intéressant pour la Nasa qui aurait dû se faire il y a 10 ou 20 ans », estime M. Chang-Diaz, notant que dans les débuts du projet VASIMR (Variable Specific Impulse Magnetoplasma Rocket) au milieu des années 2000, l’agence spatiale lui apportait un soutien minimum.

« La Nasa n’avait jamais réellement pensé à un système de propulsion de fusée non-chimique et prévoyait d’envoyer des astronautes sur Mars avec des moteurs chimiques, ce qui selon moi n’est pas possible », juge-t-il.

La distance Terre-Mars varie de 55 à 400 millions de km selon un cycle d’un an et demi.

Avec VASIMR, on pourra aller sur Mars et revenir durant le même cycle sur une période de cinq à six mois au total, évitant ainsi d’exposer les astronautes trop longtemps aux radiations cosmiques dangereuses, prédit Franklin Chang-Diaz.

Photo montage de la Terre du Futur tirée du film Mission to Mars

Contrairement aux moteurs de fusée qui brûlent de la poudre ou des mélanges de carburant liquide pour atteindre rapidement de grande vitesse, VASIMR utilise une source électrique –solaire ou réacteur nucléaire– pour ioniser de l’hydrogène, de l’hélium ou du deutérium, transformés en un plasma chauffé à de très hautes températures (11 millions de degrés Celsius).

Ce plasma est accéléré et dirigé par des champs magnétiques dans des tuyères –sans en toucher les parois– pour propulser le vaisseau.

Ce moteur a la caractéristique d’accélérer en continu. Ainsi, un voyage sur Mars nécessiterait d’inverser la puissance du moteur à mi-trajet quand la vitesse atteindrait, selon les calculs, 55 km par seconde (198.000 kmh) de manière à pouvoir suffisamment freiner pour que le vaisseau puisse être capturé, sans brûler, par la force gravitationnelle de Mars.

Mais avant de développer un tel moteur pour une mission habitée martienne qui requerrait une puissance de 200 mégawatts, il faut d’abord mettre au point un VASIMR plus petit.

Pour ce faire la Nasa a déjà signé un accord avec la firme Ad Astra Rocket, créée par M. Chang-Diaz en 2005 pour mettre au point cette technologie déjà testée sur Terre avec succès dans une chambre à vide, en mai 2009.

Actuellement l’objectif est le déploiement orbital, fin 2013, à la Station spatiale internationale (ISS), du premier prototype du moteur VASIMR d’une puissance de 200 kilowatts, le VX-200.

Le marché potentiel pour ce moteur spatial puissant et économique est « énorme », explique le patron de Ad Astra Rocket.

Il a cité l’entretien de satellites, la remise périodique sur la bonne orbite de l’ISS ou encore des missions robotiques sur la Lune, Mars ou ailleurs.

source : http://www.france24.com

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