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Un couple construit une maison flottante éco-responsable

Un couple de Canadiens a tout abandonné pour vivre sur l’eau. En 24 ans, ils ont construit une île colorée de 2.000 m² au large de Vancouver autosuffisante et éco-responsable.

Isolés du monde sur leur « crique de la liberté », un couple de Canadiens, Catherine King, 59 ans, danseuse de formation, et Wayne Adams, 66 ans, sculpteur, vivent sur une île mouvante rose fuchsia et bleu turquoise de 2.000 mètres carrés qu’ils ont construite eux-mêmes. Publiée dimanche 7 par le site américain Great Big Story, la vidéo montrant cette maison ingénieuse et très mignonne donne envie de tout plaquer pour les rejoindre.

C’est il y a 24 ans que ce couple atypique a commencé à bâtir leur « paradis flottant » au large des côtes de Vancouver, dans la province de la Colombie-Britannique, située au sud-ouest du Canada. Cette crique de la liberté pleine de romantisme est composée de 12 plateformes flottantes reliées entre elles par des passerelles, comprenant une salle de danse en plein air, une galerie d’art, un jardin, cinq serres, un appartement, un phare pour loger des invités et des milliers de mètres de jardin où ils cultivent fruits et légumes de saison.

Mais ce qui caractérise la liberté de cette île, c’est son autosuffisance. En effet, Catherine et Wayne ont pensé à leur nouvel habitat en 1992 dans un désir de s’extraire d’un mode de vie consumériste. Ils se nourrissent de ce qui les entoure, en cultivant leurs aliments dans des serres et en pêchant d’un bateau ou bien de leur salon, en ouvrant une trappe au sol qui leur permet de lancer leur ligne assis sur leur canapé.

Pour leur consommation d’eau potable, le couple remercie la nature: avec une cascade l’été et en récoltant l’eau de pluie l’hiver. Tout dans l’île symbolise un mode de vie durable et a été réalisé sans l’aide des outils modernes puisque les matériaux sont recyclés. La « crique de la liberté » possède aussi 14 panneaux solaires. Malgré des désagréments techniques et pratiques, Catherine explique être ravie car « elle vit autour d’un écosystème vivant, composé d’animaux fascinants comme des cerfs, ou des oiseaux côtiers ».

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Afin de subvenir à leur besoins, Wayne vend ses sculptures aux touristes venus leur rendre visite le temps d’une journée. Pour apprécier ce mode de vie, bien que l’île soit tout ce qu’il y a de plus agréable, il faut toutefois aimer vivre en hermite. Mais lorsque la journaliste demande à Wayne s’il lui arrive d’avoir le mal de mer, ce dernier répond que lorsqu’il doit retourner à la ville d’à côté, Tofino, il ressent plutôt le « mal de terre ».

source : http://www.francesoir.fr/

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