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Stabilité des températures depuis 10 ans

La notion d’un climat statique et immobile est étrangère à l’histoire de la Terre et de toute autre planète entourée d’une enveloppe fluide. Que le monde avancé ait donc pu succomber à l’hystérie à propos de changements de quelques dixièmes d’un degré déviant de la température globale moyenne ne manquera sans doute pas d’étonner les futures générations. Une telle hystérie reflète surtout l’illettrisme scientifique d’une grande partie du public, sa vulnérabilité à la répétition se substituant à la vérité, et l’exploitation de ces faiblesses par les politiciens, les environnementalistes et, après 20 ans de battage médiatique, par bien d’autres groupes d’intérêts.

Or, depuis 12 ans, il n’y a pas eu de réchauffement global net statistiquement significatif. Les alarmistes maintiennent que certaines des années les plus chaudes jamais observées ont eu lieu durant la dernière décennie. Étant donné que cette stabilité a lieu après un rechauffement donc il est logique que nous nous trouvions effectivement dans une période relativement chaude, cela ne saurait surprendre. Cela ne permet pas, néanmoins, de tirer des conclusions sur les tendances futures.

Le titre est de ceux qu’on n’a jamais vu sur la planète BBC news : What happened to global warming ? Qu’est-il arrivé au réchauffement global ?

Les températures ont cessé de monter depuis onze ans, alors que le CO2 a continué à augmenter avec une augmention de 20.78 PPM de 1998 à 2009, et cette stabilisation de la température n’a pas été prévue par les modèles climatiques.

Dans les dernières années, les océans ont commencé à refroidir.
L’activité solaire est à la baisse.

Professeur Easterbrook : ‘Le mode refoidissement a remplacé le mode réchauffement dans le PDO (Pacific Decadal Oscillation) et cela est presque la garantie de 30 années de refroidissement  »
Au Professeur Mojib  Latif, le climatologue du GIEC qui a, le mois dernier, jeté un froid en pleine grand-messe réchauffiste, en disant qu’on pourrait bien être au seuil de 10 à 20 ans de refroidissement.
Et même le météorologue Piers Corbyn qui dit que c’est l’activité solaire qui détermine le climat.

En face, les organismes officiels, avec en tête le Met office qui dit que ses modèles prennent en compte tout cela correctement, que le refroidissement observé n’est que très fugitif, et que le réchauffement va reprendre dans les années qui viennent.

Vincent Courtillot. C’est sûr, attesté, personne ne peut le nier : la température moyenne n’augmente plus depuis 1998, date d’une valeur maximale qui n’a plus été retrouvée. On ne peut pas en déduire que le réchauffement observé depuis un siècle et demi ne va pas se poursuivre : ce réchauffement moyen a toujours été très irrégulier, en dents de scie, et variable en fonction des régions. Après cet épisode, la température moyenne va peut-être recommencer à monter, ou la baisse se poursuivre un certain temps. On ne peut pas savoir. On peut juste remarquer que, depuis une dizaine d’années, L’activite solaire baisse depuis plusieurs cycles solaires et les astronomes sont même supris de la forte diminution de l’activite solaire de ce cycle N°24 suivant la faiblesse du nombre de wolf (nombre de tâches solaires), du champ magnetique et du vent solaire. Alors il y a peut-être une corrélation. La seule certitude, c’est que le gaz carbonique et l’effet de serre ne peuvent pas être seuls en cause : à l’échelle globale, la température avait déjà baissé entre 1940 et 1970, sans que pour autant le taux de CO2 atmosphérique ait cessé de croître. Grâce à Emmanuel Le Roy Ladurie, on sait aussi que, dans un passé pas si lointain -entre les années 900 et 1100 -, la Terre était au moins aussi chaude qu’aujourd’hui.

N. O.- Des chercheurs ont montré que, dans l’histoire climatique de la planète, l’augmentation du taux de gaz carbonique a généralement suivi de mille ans – et non pas précédé – celle de la température. 

V. Courtillot. – Il s’agit d’une loi physicochimique : plus la température monte, moins l’eau est capable d’absorber des gaz en solution. Quand ça chauffe, les océans relâchent du CO2. Ce n’est pas le gaz carbonique qui module en premier ressort les variations de la température, mais plutôt le Soleil ( parce que l’orbite de la Terre varie très légèrement sous l’influence de l’attraction de planètes géantes) qui entraîne des variations de température de l’atmosphère et – avec un certain décalage – de l’océan. Quand ce dernier est réchauffé, il dégaze du CO2 comme une bouteille d’eau pétillante; quand il se refroidit, il dissout une quantité plus importante de gaz et en appauvrit l’atmosphère.

source graphique : http://la.climatologie.free.fr/

Dans un contexte mondial où la communauté scientifique semble plus partagée concernant le changement climatique, de nouvelles pistes sont envisagées à propos de l’évolution du climat vers un arrêt du réchauffement global, voire même vers un refroidissement qui serait entamé depuis l’année 2007. L’activité solaire, au ralenti depuis plusieurs mois, retient l’attention, mais l’impact sur le climat ne serait pas visible de façon aussi immédiate (à voir sur l’échelle de la décennie serait plus raisonnable)…Ces considérations climatiques font l’objet de débats, et engendrent un nouveau courant de pensée qui serait que la période de réchauffement qui culmina entre 1998 et 2003 serait peut-être une variation naturelle, avec par conséquent une réelle incertitude sur les tendances futures et sur l’autorégulation de la machine climatique mondiale…

Si l’on suit les explications de Joe d’Aleo, nous devrions obtenir d’ici quelques années un refroidissement atmosphérique. En effet, depuis l’an 2000, une stabilisation des températures est à noter et le cycle solaire actuel reste faible.

Article créé en collaboration avec Williams

sources : http://www.institutmolinari.org / http://www.lepost.fr/ / http://www.pensee-unique.fr/ / http://la.climatologie.free.fr/

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