Dernières Infos

Seulement 4% des océans restent intacts dans le monde

Seulement 4% des océans restent intacts dans le monde, ont mis en garde des scientifiques américains.

L’impact des activités humaines sur l’ensemble des écosystèmes marins de la planète a été sous-estimé et seulement 4% des océans restent intacts, ont mis en garde des scientifiques américains. Plus de 40% des océans sont très affectés et très peu d’eaux marines restent vierges. Les zones les plus touchées sont la Mer du Nord, la mer de Chine, le bassin des Caraïbes, la côte est de l’Amérique du Nord, la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de Béring et l’ouest du Pacifique. Les eaux les mieux préservées se trouvent dans les régions polaires. Mais le réchauffement climatique les menace. (SWISS TXT)

Bien il reste pas grand chose en état naturel   !! c’est une bien triste nouvelle

Informations complémentaires sur ce tème :

Les océans fourmillent de minuscules fragments de plastique. Les recherches menées par Richard Thompson, de l’Université de Plymouth (Royaume-Uni), et ses collègues, confirment ce fait et montrent de surcroît que le plastique est ingéré par des animaux marins tels que les pouces-pieds, ce qui signifie que les particules peuvent finir dans la chaîne alimentaire humaine.

Les chercheurs ont mené leurs recherches dans dix-huit régions situées le long du littoral britannique. Ils ont recueilli des échantillons d’eau de mer et de sédiments et étudié le plancton collecté par les bâtiments voyageant entre l’Ecosse et l’Islande durant les dernières décennies. Tous les spécimens contenaient des fragments microscopiques de plastique incluant nylon, polyéthylène et polyester. Les chercheurs s’attendaient à trouver ce matériau mais ne s’attendaient pas à ce qu’il se révèle si courant. Un nombre bien plus grand de particules n’aurait de plus pas été détecté car l’équipe ne pouvait déceler que des particules de dimension supérieure à 20 micromètres de diamètre, précise Thompson.

Un 8ème continent… de déchets !

La nouvelle est tombée sur les téléscripteurs: on ne le savait pas mais la terre possède un nouveau continent! Pas un issu de la fameuse dérive imaginée par Wegener au début du siècle, non un continent bien à son image actuelle. C’est plutôt un île qu’un continent, d’ailleurs, mais comme le débat sur l’Australie ne sera jamais clos, on va dire pour aujourd’hui encore « continent ». Il est situé entre la Californie et Hawaï, et il est plus grand que l’Afghanistan ou la Somalie.

Comme tout continent, on lui a attribué un nom : la « Grande Plaque de Déchets du Pacifique », car ce n’est rien d’autres qu’un amoncellement de détritus divers, polyester, plastiques et autres déchets, de 3,5 millions de tonnes évaluées, représentant environ 3,3 millions de déchets différents par km2. Ce continent est destiné à s’accroître régulièrement, car il tourne sur lui-même, entraîné dans un gigantesque vortex plus connu sous le nom de NorthPacificGyre (le grand tourbillon nord-pacifique).

« Au début, les gens se sont imaginé que c’était une île de déchets plastiques sur laquelle on aurait pratiquement pu marcher. Ce n’est pas tout à fait ça. C’est pratiquement une soupe plastique. Elle s’étend sur une surface dont la taille équivaut peut-être au double de celle du continent des Etats-Unis. »

« Homme libre, toujours tu chériras la mer »
Charles Baudelaire
Pollution par rejets agricoles et industriels, déversements en mer d’eaux usées, immersions au large de dêchets (navires, ordures ménagères, résidus d’épuration, résidus d’exploitation minière, résidus radioactifs…), rejets de matières plastiques dans les océans provoquant la mort ou des blessures de poissons et autres espèces marines, réchauffement des eaux utilisées comme refroidisseur dans les centrales thermiques et nucléaires puis restituées à une température plus chaude, immersion en mer de dêchets radioactifs, pollution pétrolière (Plus de 600 millions de tonnes d’hydrocarbures se déversent tous les ans dans les océans), surpêche qui menace d’extinction de nombreuses espèces de poissons.

Nos océans sont à sauver. Sous la surface, l’incroyable richesse des mers repose sur un équilibre complexe où chaque élément vivant a son importance. Cette diversité est en train de disparaître, uniquement du fait des activités humaines.

La mer se transforme en cloaque sous nos yeux, et nous ne faisons rien pour y remédier.

La pression démographique sur les côtes est à l’origine de 80% de la pollution des océans, alertent des experts de l’ONU.

Ordures ménagères et pesticides agricoles pullulent et menacent les écosystèmes marins. La mer est de plus en plus sale et ce n’est pas fini, alertent  les experts du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans un rapport intitulé « L’état de l’environnement marin ». Comme à l’habitude, le responsable est l’homme et ses activités. Près de 40% de la population mondiale vit sur une étroite bande côtière, soit 7,6% seulement de la surface de la terre. La densité, de 77 personnes/km2 en 1990, devrait y atteindre 115 en 2025.

Cette « pression démographique » provoque « une rapide détérioration des écosystèmes marins et côtiers », « à 80% liée aux activités terrestres », indique le document. Avec pour conséquences, des « dommages et destructions croissants infligés aux mangroves, barrières de corail ». 90% de ces milieux sont ainsi menacés par les activités humaines en Asie du Sud-Est. La pollution affecte aussi les champs de posidonies, ces herbiers marins à vocation de nurseries pour poissons.

Situations diverses

Les spécialistes du PNUE dénoncent notamment le déversement des eaux usées et des ordures ainsi que la présence excessive d’azotes et de phosphores, issus des pratiques agricoles. Ces derniers favorisent la prolifération d’algues toxiques et créent un « nombre croissant de zones mortes, manquant d’oxygène ».

La situation est nuancée selon qu’il s’agit de la mer Baltique ou de l’Atlantique Nord-Est (nette amélioration), de la Caspienne ou du Sud-Est du Pacifique (inquiétude sérieuse). Les pollutions évoquées par le PNUE touchent en particulier les régions en développement. Et les expert de souligner qu’elles nécessitent une réponse essentiellement financière.

« Bons progrès »

« L’impact environnemental et sanitaire des métaux lourds (mercure, cadmium et plomb, liés aux activités minières et industrielles) est encore mal connu », note par ailleurs le rapport. En mer Caspienne, quelque 17 tonnes de mercure et de cadmium sont ainsi déversées chaque année.

Certes, « de bons progrès » ont été enregistrés : depuis le milieu des années 80, les pollutions aux hydrocarbures ont été réduites de 90%, du fait « de significatives améliorations dans les transports maritimes ». Autre motif de satisfaction, la réduction des polluants organiques persistants (PoPs: pesticides, chimiques), grâce aux mesures prises en vertu de la Convention de Stockholm (2001), ou des substances radioactives.

sources : http://www.tsr.ch/ / http://www.notre-planete.info/ / http://www.naturavox.fr / http://laiusolibrius.free.fr / http://reptentia.no-ip.com / http://contreinfo.info/

 

(173)

Laissez un message