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Refroidissement climatique mondial dans les prochaines années

Au fil des mois, les scientifiques venant grossir le rang de ceux qui envisagent un refroidissement climatique mondial dans les prochaines années sont plus importants.

Aujourd’hui en effet, quelques scientifiques attachés à l’option d’un réchauffement climatique et issus ou non du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat, envisagent désormais la thèse que le réchauffement de la planète pourrait être précédé d’une décennie ou deux de refroidissement.

1500 experts nommés par l’ONU (le GIEC) ont rendu leurs conclusions sur le réchauffement climatique lors de la récente troisième Conférence Internationale sur le Climat de Genève, causé, d’après eux en grande partie par l’activité humaine.

Les scientifiques ont notamment mis en garde la communauté internationale contre la montée du niveau des océans (de 0,5 à 2 mètres), mais des voix discordantes se sont fait entendre, nuançant l’analyse du réchauffement climatique et de ses origines liées à l’activité humaine.

En effet, la thèse, issue des travaux représentés par le Professeur Mojib Latif du Leibniz Institute of Marine Sciences de l’université de Kiel (Allemagne), prédit une baisse générale des températures en Europe et en Amérique du Nord, pour les deux décennies à venir.

Cette baisse serait en fait due à l’oscillation de l’Atlantique nord, un cycle permanent lié aux courants chauds du Gulf Stream, qui engendrerait baisse ou montée de température.

Cette thèse, qui relance le débat aujourd’hui, n’est pas nouvelle.

En mai 2008, la revue Nature publiait un article, repris par le site de la BBC, qui annonçait la mise au point par des scientifiques allemands d’un ordinateur permettant l’observation et le calcul de ces oscillations par l’indice NAO (North Atlantique Oscillation).

Déjà, ces scientifiques annonçaient qu’une baisse des températures allait contrer, dans les 10 ou 20 années à venir, le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre, avant que les températures ne remontent. Si les causes de l’oscillation étaient incertaines, le cycle, lui, était connu pour revenir tous les 60 à 70 ans, expliquant en partie la montée des températures des années 40, et la hausse des années 90.

Voici maintenant le témoignage de Vincent Courtillot, géophysicien. « Personne ne peut le nier : la température moyenne baisse depuis 1998, date d’une valeur maximale qui n’a plus été retrouvée. On ne peut pas en déduire que le réchauffement observé depuis un siècle et demi ne va pas se poursuivre : ce réchauffement moyen a toujours été très irrégulier, en dents de scie, et variable en fonction des régions.

Après cet épisode, la température moyenne va peut-être recommencer à monter, ou la baisse se poursuivre un certain temps.

On ne peut pas savoir. On peut juste remarquer que, depuis une dizaine d’années, l’activité du Soleil est en baisse avec, depuis plus d’un an, presque plus une tache sur la surface de l’astre.

Alors il y a peut-être une corrélation. La seule certitude, c’est que le gaz carbonique et l’effet de serre ne peuvent pas être seuls en cause : à l’échelle globale, la température avait déjà baissé entre 1940 et 1970, sans que pour autant le taux de CO2 atmosphérique ait cessé de
croître. […]

Le réchauffement intense que l’on nous annonce n’est pas certain. Les prévisions du GIEC sont trop souvent basées sur des modèles mathématiques nourris de données imprécises et incomplètes.

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2341/articles/a408863-.html?xtmc=courtillot&xtcr=2

Et si le réchauffement devait se poursuivre selon ces prévisions douteuses, au lieu d’en dénoncer toujours les inconvénients, on devrait également songer aux avantages comme un accroissement de la production agricole.

Le CO2 accélère la croissance des plantes, ce qui devrait permettre de nourrir davantage de monde. Le niveau de la mer monte très modérément et
très régulièrement depuis une centaine d’années.

Rien ne permet donc de craindre que cette hausse dépasse 25 ou 30 cm d’ici la fin du siècle, pas de quoi s’affoler vraiment.

Bref, l’humanité se trouve face à des problèmes beaucoup plus angoissants que le réchauffement climatique.

Citons le traitement des déchets massifs, dans des civilisations de plus en plus urbaines. Ou encore l’accès à l’eau potable, qui constitue l’enjeu le plus redoutable de ce XXIe siècle.

Là se situent les vrais défis qui devraient nous mobiliser de toute urgence, et pour lesquels les géologues sont susceptibles de devenir des fournisseurs de solutions »

source : http://www.dazibaoueb.fr/

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