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L’Hiver 2013-2014

hiver2012

Les hivers se succèdent, depuis 5 ans, et restent dans l’ensemble en dessous des normes saisonnières.

Le Dr Elliott nous dit : La baisse de l’activité des tâches solaires a encore le potentiel d’affecter notre époque. Les recherches menées par le professeur Mike Lockwood de l’Université de Reading ont montré comment une faible activité solaire pourrait modifier la position du courant-jet sur l’Atlantique nord, provoquant un froid intense pendant les mois d’hiver. Ce fut probablement la cause des hivers très froids et neigeux en 2009, 2010 et 2013.

 


Après 5 hivers en dessous des normes saisonnières, puis l’hiver 2011-2012 qui fut juste dans les moyennes -0,14°C (février 2012 très en deçà), Nous nous orienterions donc vers un 6eme hiver avec tendance négative. Ainsi nous avions prévu un hiver 2012-2013 en dessous des normes saisonnières. Effectivement, cela s’est bien réalisé. Nous n’effectuons pas un concours de performances sur les prévisions saisonnières car elles restent très peu fiables et difficilement appréciables. Cependant des facteurs incontournables aident à l’établissement d’un tel scénario.

Ainsi pour Marko Istvan de l’UCL, des hivers encore plus rudes doivent être attendus en 2014 et 2015. Marko Istvan, professeur de chimie à l’UCL. Nous sortons d’un hiver 2012-2013 très froid. Le mois de mars a été le plus froid de tous, depuis le début des années soixante-dix, et nous avons eu une fin de printemps très en deça des normes saisonnières. la NASA nous annonce le cycle 25 comme l’un des plus froids possibles. En attendant, les températures devraient encore descendre en 2014 et en 2015.

Si nous pensons que l’hiver 2013-2014 devrait être le 6eme hiver en dessous des normes saisonnières, ce sont les mêmes raisons évoquées l’année dernière.

Une situation synoptique comparable à l’hiver 2012-2013

Depuis la fin janvier 2012, nous constatons des variations atypiques des oscillations arctiques et de l’oscillation nord atlantique. Ces oscillations ont un grand intérêt, pour déterminer la position du vortex polaire et les centres d’action sur l’Atlantique Nord. Depuis quelques mois, ces oscillations, ces indices sont donc très désorganisés entre du positif et du négatif. Ça reste nouveau depuis quelques années. En 2014, nous aurons dépassé le maximum solaire « très faible » actuel, et nous serons dans sa descente inexorable vers le prochain cycle qui devrait être insignifiant.

Le changement de l’irradiance solaire pourrait être à l’origine des hivers inhabituellement froids qu’ont connus le Nord de l’Europe et les Etats-Unis ces dernières années.

Une chute cyclique dans les radiations solaires pourrait provoquer des hivers inhabituellement froids dans certaines parties d’Amérique du Nord et d’Europe, d’après les déclarations des scientifiques.


Une réduction des rayons ultraviolets du soleil pourrait affecter les régimes des vents de haute altitude dans l’Hémisphère Nord, provoquant ainsi des hivers particulièrement froids.

« Notre recherche confirme le lien observé entre les variations solaires et le climat régional hivernal » a écrit le principal auteur de l’étude, Sarah Ineson, du UK Met Office. L’étude a été publiée dans le journal Nature Geoscience en 2011.

Ils ont ainsi découvert que pendant les années de basse activité, un air inhabituellement froid se forme en altitude dans l’atmosphère au-dessus des tropiques. Cela entraîne une redistribution de la chaleur dans l’atmosphère, provoquant des vents qui amènent un temps froid et des tempêtes de nord dans le Nord de l’Europe et aux Etats-Unis, et un climat plus doux au Canada et dans la région Méditerranéenne.


Par conséquent, la baisse d’activité du Soleil qui a débuté en 1985 pourrait indiquer une augmentation de la fréquence des hivers rigoureux, notamment en Europe. Mike Lockwood précise que ce phénomène est régional et saisonnier, sans effet sur la température globale de la planète. C’est la façon dont l’énergie solaire est répartie sur la planète qui est modifiée, non la quantité d’énergie que la Terre reçoit.

Cependant, nous devrions avoir un automne frais et un hiver précoce dès le mois de novembre. Car statistiquement un automne frais amène un début d’hiver plus clément. Dans ces conditions, l’hiver débuterait plutôt sur une forte humidité et de fortes précipitations sous forme de pluie et probablement de températures de saison.

La situation devrait s’orienter vers un mois de janvier plutot doux, mais l’activité solaire étant à son plus bas, ceci amènerait le cœur de l’hiver sur la fin janvier et les mois de février et mars 2014.

Mais qu’on ne se trompe pas, la variabilité solaire contribue à expliquer les hivers froids. Une recherche du Met Office a mis nouvellement en lumière un lien entre la variabilité décennale solaire et le climat hivernal au Royaume-Uni, en Europe du Nord et certaines parties de l’Amérique. L’étude, réalisée avec l’Imperial College London et l’Université d’Oxford, montre qu’une basse production d’UV du soleil peut contribuer à des hivers froids sur certaines parties de l’hémisphère nord, comme vu récemment au Royaume-Uni. Les années à hauts UV ont l’effet inverse.

De nouvelles données des satellites sensibles aux UV montrent une variabilité au cours du cycle solaire de 11 ans peut-être beaucoup plus importante que prévue.

Dans les années de faible activité d’UV la stratosphère est inhabituellement froide sur les tropiques jusqu’à environ 50 km. Cela apporte des vents d’est et des hivers froids en Europe du Nord.

De plus pour l’année 2013, la situation actuelle, cependant, est en dehors de la norme et le nombre de taches solaires semble en déclin constant. Le soleil se comporte bizarrement », a déclaré le Dr Craig DeForest.

Le cycle de création de taches solaires serait en train de rentrer dans une phase « dormante », voire un possible arrêt. » Nous dit-il .Ce n’est pas sans rappeler la théorie de » l’effet Livingston & Penn » sur la force des champs magnétiques géniteurs des taches solaires, qui serait en baisse constante, rappelons que, d’après les deux scientifiques, sous 1 500 gauss de puissance, le magnétisme sous-jacent aux régions actives serait dans l’incapacité de produire des taches solaires ( tout du moins, leurs tailles en seraient si réduites qu’elles deviendraient quasi indétectables).

– Ici Le soleil en image sans aucune tâche solaire, c’est l’indication d’un soleil « dormant ».

«La Période d’activité maximale actuelle du soleil est très légère et très faible, conduisant à des spéculations sur le fait que le cycle des taches solaires lui-même pourrait être en cours d’arrêt ou en train d’entrer dans une phase dormante», nous dit-il.

Au vu des oscillations océaniques, du cycle climatique actuel et de la « Nada » dans l’océan Pacifique (actualite.lachainemeteo.com), il semble que nous nous dirigions vers un nouvel hiver froid sur l’Europe. Ainsi nous pouvons spéculer sur un hiver 2013-2014 qui devrait être très semblable à l’hiver 2012-2013. Il devrait être tardif et très long.


Il devrait être tardif, car certaines projections prévoient un automne frais et en deçà des normes saisonnières. Ce qui apporterait un mois de novembre hivernal. Cependant, un automne frais apporte statistiquement un début d’hiver doux. Mais étant donné que la situation synoptique solaire actuelle est hors norme par rapport au XXeme siècle, l’hiver devrait débouler dès fin décembre. Le plus gros de l’hiver serait attendu pour fin janvier à mars.

Voici le type d’anomalies que nous pourrions avoir cet hiver :


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