Dernières Infos

Les eaux de Yonaguni, au Japon, dissimulent une pyramide âgée de plusieurs millénaires

Pendant plusieurs siècles, elle est restée immergée, inconnue de tous. Jusqu’à ce qu’un plongeur local découvre cette mystérieuse pyramide, en 1985. A seulement 30 m de profondeur, au large de la minuscule île japonaise de Yonaguni, à l’extrême sud du pays du Soleil levant, Kihachiro Aratake se retrouva soudain face à une structure de plates-formes, marches angulaires et parois lisses, de près de 70 m de long. Un ovni sous-marin en grès, dont l’origine demeure inconnue, objet de discorde entre scientifiques depuis trente ans.

Pour Masaaki Kimura, professeur à l’université des Ryukyu, sur l’île d’Okinawa, il n’y a aucun doute : ce que l’archéologue appelle l’« Atlantis du Japon » est le fruit de la main de l’homme, vestige d’une cité engloutie d’une mythique civilisation, « Mu », disparue depuis des siècles dans les eaux du Pacifique… Pour preuve : les ruines d’une porte voûtée, ainsi qu’un chemin circulaire en périphérie de l’ensemble. Un tremblement de terre aurait fait sombrer l’édifice dans les abysses il y a 10 000 ans… ou 2 000, les thèses du professeur évoluant avec le temps.

Pour d’autres scientifiques, comme le géologue Robert M. Schoch, professeur à l’université de Boston, aux Etats-Unis, la pyramide de Yonaguni est l’oeuvre de la nature. Le spécialiste s’est forgé son opinion à l’issue de quatre expéditions scientifiques sur le site, entre 1997 et 2013. « Je suis convaincu que ces marches et ces terrasses ont été modelées par l’érosion, conséquence de l’action des vagues et de la marée, aussi bien à la surface que sous l’eau », affirme l’enseignant, donnant pour preuve le fait que l’édifice est constitué d’un seul bloc.

Le mystère reste donc entier sur ce monument sous-marin qui attire tous les ans des centaines de plongeurs aguerris.

Pour Ben Wouters qui est un plongeur belge expatrié au Japon depuis six ans. c’est l’Atlantis du Japon. Après avoir assisté au déplacement des squales, le plongeur est resté émerveillé du mystérieux monument de Yonaguni. « C’est la première fois que je nageais autour d’une structure sous-marine si large et peu profonde. Même si elle s’érode avec le temps, elle est impressionnante. En tout cas, c’est un réel défi de plonger dans les eaux de Yonaguni, car les courants sont très forts », détaille le Belge.

Il a désormais son avis sur l’origine de la structure sous-marine. « Il y a beaucoup de théories non prouvées sur la pyramide qui porte le surnom de l’ Atlantis du Japon. Après l’avoir vue de mes propres yeux, je pense que ça a été fait par l’homme », conclut-il.

sources : http://www.leparisien.fr/

(2740)

Laissez un message