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L’effet de serre version GIEC n’existe pas

La théorie de l’ effet de serre a été élaborée pour la première fois par Arrhenius en 1896 pour lier une éventuelle élévation de température à l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère résultant de l’activité humaine. Cet effet, considéré initialement comme bénéfique, donna lieu à partir de 1990 à une série de rapports d’évaluation de plus en plus alarmistes rédigés par le GIEC.

Pour les partisans de cette théorie, l’ effet de serre est un phénomène radiatif causé par des gaz tels que la vapeur d’eau ou le CO2, qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre, et le ré-émettent ensuite dans toutes les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. Ces gaz sont dès lors qualifiés de « gaz à effet de serre ».

Pour mettre en évidence ce phénomène, certains climatologues ont eu l’ idée saugrenue de calculer la température « théorique » qu’aurait la Terre en l’absence d’atmosphère, pour la comparer à la température « moyenne globale » résultant de mesures dans une série de stations météorologiques situées principalement dans l’ hémisphère nord. L’ idée est saugrenue car une Terre sans atmosphère est nécessairement sans océans. C’est une Terre morte sans courant marin, sans nuage et sans vent qui sont des éléments déterminants du climat. On voit mal, dès lors, l’intérêt d’une telle comparaison si ce n’est de présenter la différence comme la manifestation d’un « effet de serre ».

Comme un modèle scientifiquement valable tenant compte de la vitesse de rotation de la Terre, de l’inclinaison de son axe de rotation et de sa capacité calorifique donnerait lieu à des difficultés de calculs insurmontables, certains climatologues ont imaginé un modèle « simplifié » impliquant une distribution uniforme de l’énergie sur toute la surface terrestre. Un tel modèle, négligeant l’existence d’un hémisphère non éclairé et de la variation d’ensoleillement en fonction de la latitude n’a aucun sens physique et une température uniforme n’est évidemment pas équivalente à une température moyenne. Poursuivant néanmoins dans cette orientation erronée, les climatologues théoriciens concluent, moyennant certaines approximations, que pour maintenir une température constante, la Terre en l’absence d’atmosphère devrait dissiper sous forme de rayonnement infrarouge un flux énergétique correspondant, d’après la relation de Stefan-Boltzmann, à une température de -18°C.

Bien que cette valeur soit erronée, elle est très souvent comparée à la température « moyenne globale » de +15°C résultant de mesures effectuées dans une série de stations météorologiques. La différence de 33°C est alors présentée comme la manifestation d’un « effet de serre ». Il est clair cependant que les prémisses étant fausses, la conclusion n’a aucun sens et que cette différence ne peut justifier un quelconque « effet de serre ».

Quel peut être le rôle de la vapeur d’eau dont la teneur très variable est de l’ordre de 1% en moyenne et du CO2 qui n’intervient qu’en proportion de 0,04% dans une atmosphère constituée à près de 99% d’azote et d’oxygène ? Toutes ces molécules en agitation constante s’entrechoquent et subissent chacune, dans le domaine des températures et pressions atmosphériques habituelles, plusieurs milliards de collisions par seconde. L’ énergie du rayonnement infrarouge émis par la Terre et absorbé par la vapeur d’eau et le CO2 va donc se répartir sur l’ensemble des molécules atmosphériques dont l’énergie cinétique va augmenter. La vapeur d’eau et le CO2 ne vont donc pas ré-émettre sous forme de rayonnement l’énergie absorbée, et on peut en conclure que l’effet de serre tel que défini par le GIEC n’existe pas.

Cette énergie absorbée initialement par la vapeur d’eau et le CO2 peut-elle néanmoins servir à réchauffer la surface terrestre par l’ émission d’un rayonnement thermique en provenance des basses couches atmosphériques ? Cet effet, parfois envisagé, ne peut cependant se produire car le rayonnement thermique émis par un corps à une température quelconque ne peut être absorbé par un corps plus chaud. De plus, le rayonnement thermique est une propriété quasi exclusive des solides, l’émissivité des liquides est très faible et à fortiori celle des gaz est pratiquement nulle dans le domaine des températures et pressions atmosphériques.

Si l’énergie absorbée par la vapeur d’eau et le CO2 ne peut réchauffer la surface terrestre, dans quelle mesure peut-elle réchauffer les basses couches atmosphériques ? Pour estimer cette contribution, il faut connaître la fraction d’énergie dissipée par la Terre sous forme radiative. Or, en présence d’une atmosphère, le bilan thermique de la Terre est complexe.

Pour maintenir une température constante, la Terre doit émettre vers l’atmosphère autant d’énergie qu’elle en reçoit du Soleil. Trois mécanismes y contribuent : convection de l’air, évaporation de l’eau des océans suivie de condensation en altitude, et enfin rayonnement thermique. Seul ce dernier mécanisme peut donner lieu à une absorption d’énergie par la vapeur d’eau et le CO2. Son importance relative varie de 8 à 41% selon les auteurs. Il subsiste donc à ce sujet une très grande incertitude. Tenant compte de la fraction du rayonnement émis par la Terre à la température « moyenne globale » de 15°C et du coefficient d’absorption du CO2, on peut calculer, sur la base de la théorie cinétique des gaz, que la présence de 0,04% de ce gaz conduirait à une élévation de température des basses couches atmosphériques de quelques millièmes ou dix-millièmes de degré selon l’estimation de la fraction d’énergie dissipée sous forme radiative.

En conclusion, on peut affirmer que

– L’ effet de serre tel que défini par le GIEC n’existe pas

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