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Le soleil, astre souverain au pouvoir réfrigérant N°I

L’auteur défend un point de vue radicalement opposé à l’hypothèse du réchauffement de notre planète et prédit que, par suite des modifications de l’activité solaire, nous allons connaître une période caractérisée par un climat nettement plus froid, accompagné d’une activité sismique et volcanique plus intense.

Bon nombre de météorologues (spécialistes, pour la plupart, de la chimie de l’atmosphère) croient que le climat de notre planète va bientôt être soumis à une puissante force de réchauffement, du moins si l’homme continue à brûler les combustibles fossiles et à abattre les forêts tropicales au rythme actuel. On a ainsi prédit que la température augmenterait de 2,5 à 4,5 °C au cours des 50 prochaines années, ce qui ferait fondre les calottes glaciaires et monter le niveau de la mer, de sorte que dans le monde entier beaucoup de villes et de terres agricoles productives situées sur le littoral disparaîtraient sous les flots.

L’hypothèse d’un réchauffement est toutefois entachée d’un certain nombre de faiblesses scientifiques. Pour pouvoir avancer des hypothèses raisonnables quant au climat futur, il faut commencer par avoir une idée suffisamment claire des facteurs primaires de forçage qui sont à l’origine des changements du climat.

Ce n’est pas facile car ces facteurs tendent à être occultés par des facteurs réactifs secondaires, plus apparents, dont l’un pourrait bien être l’action des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les recherches déjà effectuées ou en cours dans des domaines autres que la chimie de l’atmosphère donnent de bonnes raisons de supposer que d’autres mécanismes naturels jouent un plus grand rôle dans les changements de climat que l’effet de serre – même si ce dernier est accentué par l’action de l’homme.

Nous ne pouvons évidemment pas vérifier nos hypothèses par une expérimentation directe sur le système climatique. Il nous faut recourir à des simulations en laboratoire, par exemple avec les modèles de circulation générale de l’atmosphère. Pour être crédibles, ces simulations doivent tenir dûment compte des nombreux mécanismes de rétroaction, tant positive que négative. Par exemple, l’effet de refroidissement provoqué par une augmentation de la couverture nuageuse pourrait bien être plus important que le réchauffement dû à l’effet de serre entraîne par l’augmentation concomitante de la quantité de vapeur d’eau.

Ce genre de rétroaction négative peut avoir plus de poids que nous ne l’imaginons. Par exemple, des carottes de glace prélevées dans l’Antarctique (base de Vostok) montrent que, du moins durant les 160000 dernières années, des périodes caractérisées par une hausse de la température et par une forte teneur de l’atmosphère en gaz carbonique (CO2) se sont invariablement accompagnées d’une expansion de la calotte glaciaire. Dans ces cas, le CO2 n’a évidemment pas pu être un facteur primaire de forçage.

Expliquer les changements de la teneur en CO2 de l’atmosphère comme un effet indirect (et non une cause) des variations de la température de l’air n’est pas difficile. La réduction du couvert végétal en période de refroidissement du climat ne peut qu’affaiblir un des principaux mécanismes d’absorption du CO2. Par ailleurs, le rafraîchissement du climat devrait entraîner une extinction massive de beaucoup de micro-organismes du sol, réduisant ainsi les émissions de CO2.

D’un autre côté, on pourrait s’attendre que la baisse des températures fasse beaucoup augmenter la quantité de CO2 absorbée par les océans, d’une part à cause de la solubilité accrue du CO2 dans une eau plus froide et, d’autre part, à cause de l’augmentation de la houle qui devrait accroître la superficie d’absorption à la surface des océans.

Il est donc possible que les calculs actuels se trompent sur la tendance à un réchauffement de notre planète par un facteur de 10-20, à la fois en surestimant la capacité de forçage des gaz à effet de serre et en sous-estimant l’importance des mécanismes de rétroaction négative qui pourraient faire varier le système climatique dans la direction opposée. Nous nous empresserons d’ajouter que la réfutation de l’hypothèse d’un réchauffement par effet de serre ne saurait en aucun cas justifier que l’on continue à surexploiter les forêts tropicales.

Y a-t-il des raisons de supposer que la terre pourrait bientôt être soumise à une puissante force de refroidissement ? Je pense qu’il y en a et que ce «coup de froid» annulera probablement tout réchauffement qui pourrait être attribuable à une intensification de l’effet de serre.

La nature cyclique des changements de climat
Premièrement, il est certain que les phénomènes fondamentaux qui gouvernent le système solaire sont de nature cyclique. Les planètes et autres corps célestes suivent tous une orbite et tournent tous autour de leurs axes respectifs; ces facteurs astronomiques régissent la récurrence cyclique des âges glaciaires. En ce qui concerne les fluctuations à plus court terme, le climat de la terre a toujours été marqué par une alternance de périodes chaudes et de périodes froides à intervalles réguliers. Les caractéristiques intrinsèques des fluctuations passées du climat et l’état actuel des températures de notre planète donnent toute raison de s’attendre à un nouveau «mini-âge glaciaire», analogue à celui du 17e siècle. La vraie question est celle de savoir quand cela se produira et de combien baissera la température.

Pour répondre à la question «quand», il faut comprendre le pourquoi. Pourquoi le climat devrait-il fluctuer de cette manière? Quel est ou quels sont les mécanismes cycliquement variables probablement à l’origine des changements constants de la température et des conditions météorologiques qui, nous le savons, se sont produits durant les 12000 dernières années ?

L’influence du soleil dans le changement du climat

Le soleil est évidemment un suspect tout désigné. Cet astre central est certainement une force fondamentale dans le système climatique et on sait que son activité énergétique est variable. L’activité électromagnétique du soleil varie selon un mode cyclique qui trouve son expression la plus claire dans le cycle des taches solaires (environ 11 ans).

Si l’on examine l’activité des taches solaires depuis 1700 (voir figure 1), on constate que des cycles d’hyperactivité sont bientôt suivis de cycles d’hypoactivité. Les cycles d’hyperactivité observés entre 1770 et 1800 ont été suivis de trois cycles d’hypoactivité entre 1800 et 1830. De même, les cycles d’hyperactivité des années 1830 à 1870 ont été suivis par des cycles d’hypoactivité de 1880 à 1910. Selon les archives, le climat de l’hémisphère Nord a réagi systématiquement à ce phénomène durant toute la période; l’alternance de périodes plus chaudes et de périodes plus fraîches a suivi de prés les variations de l’activité des taches solaires.

Les auteurs prédisent une période de refroidissement du globe… suite dans le dossier II à venir…

Excellente source de http://www.fao.org/

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