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Le dopage génétique va frapper fort

Le dopage génétique existe déjà, voici un effrayant sujet de techniques génétiques pour des d’athlètes prêts à tout… Attention le musée des horreurs va ouvrir, les monstres arrivent…

 » Le dopage génétique existe déjà  » Voyage au cour des différentes formes de ce dopage de troisième génération avec Gérard Dine, professeur de biotechnologies à l’École centrale de Paris et expert auprès de l’Union cycliste internationale (UCI).

Dopage génétique actuel

 » Tout le monde voit en l’EPO ou les hormones de croissance des médicaments chimiques ou biochimiques. Mais ces protéines sont bien fabriquées par génie génétique et constituent le premier pas vers le dopage génétique. Cette forme de dopage existe donc déjà. Ces produits sont plus efficaces car ils utilisent un support cellulaire et sont ciblés sur des substances que le corps fabrique naturellement. L’EPO sert à augmenter la production de globules rouges qui apportent l’oxygène à l’organisme. Les hormones de croissances visent à améliorer la préparation musculaire ou à éviter les blessures tendineuses. Tous ces produits sont difficiles à repérer car ils sont fugaces dans l’organisme et similaires à ce que nous produisons naturellement. De plus, ils sont quasiment indétectables dans le cadre de contrôles urinaires lors des événements sportifs, car leur absorption n’est efficace qu’en phase de préparation ou après l’épreuve.  »

Thérapie génique

 » À ma connaissance, seuls les modèles sur les animaux fonctionnent. Le principe est d’introduire un gène de facteur de croissance IGF-1 dans une cellule du tendon ou d?un muscle afin de modifier leur croissance. Nous pourrions alors parler de tendon auto cicatrisant ou d’accroissement du volume et du potentiel musculaire. Des expériences sur des souris ont montré que celles traitées par thérapie génique pouvaient acquérir un potentiel musculaire 30 % supérieur à la normale.  »

Clonage

 » Rien n’interdit d’effectuer des clonages avec pour source ADN celui d’un champion. Il s’agit d’un clonage reproductif tourné vers des performances sportives, un peu comme l’on parlait il y a quelques années de bébés Nobel. Techniquement, le clonage reproductif est plausible. Mais nous n’en connaissons pas les effets néfastes et surtout, nous sommes en dehors des règles d’éthique. Par son image d’exemplarité, le sport cristallise le grand débat de société en cours entre clonage thérapeutique et reproductif.  »

Les manipulations génétiques réalisées sur l’animal laissent envisager le pire chez l’homme.

La création de futurs champions à partir d’embryons modifiés est peut être possible dés à présent ?

Espérons tout de même que la raison l’emportera sur l’argent…

=> Toutefois, on se dirige actuellement vers l’athlète génétiquement modifié.

En effet, depuis peu de temps on entend parler « officieusement » de certaines manipulations génétiques permettant de faire synthétiser des produits dopants naturels par transfert de gènes.

le contrôle anti-dopage est totalement inefficace car la substance produite par génie génétique est 100 % naturelle !

=> Par ailleurs, le « pansement génétique » semble exister.

En effet, il semblerait que l’on puisse utiliser des gènes réparateurs (produits par l’organisme en cas de blessures par exemple), que l’on modifient génétiquement afin qu’ils amplifient leurs fonctions de réparation; c’est à dire libérer des facteurs de croissance. Ainsi, on va pouvoir renforcer voire réparer les tendons et ou autres cartilages des athlètes grâce à ces manipulations génétiques qui existent déjà chez l’animal !

Nous sommes loin de cette histoire d’un base baller qui fut radié de la ligue universitaire dans les années 1920 aux USA pour avoir touché 10 $ à l’époque. Aujourd’hui, le sportif n’hésite pas à parler de profession et le but est de gagner. Face à aux énormes sommes misent en jeu, les hommes et les femmes qui participent aux événements sportifs sont prêts à tout. Ainsi le sport du dopage génétique est né dans un élan de fric qui fait perdre toute sa raison.

Qui pourra dire un jour ? tu n’a pas pris ta boisson génétique, tu es un raté. On peut imaginer cette époque où pour des raisons professionnelles ou personnelles, on devra s’alimenter avec des gènes de gazelle pour avoir les jambes bien souples, ajouter des gènes de dauphin pour posséder un grand souffle, absorber des génEs de pigeon pour une vision lointaine, avaler des gènes de Hiboux pour une vision nocturne, déguster des gènes de chauve souris pour déployer un sensitif ultrasonore, et enfin il restera le gène du cerveau pour une intelligence définitivement perdue. Ainsi l’Homme sera devenu le monstre qu’il a toujours désiré être.

Fred

sources : http://www.humanite.presse.fr/journal/2003-03-06/2003-03-06-317613 / http://gepps.asso.free.fr/la%20dope%20du%20futur.htm

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