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La Terre empoisonnée

Des eaux, à la terre empoisonnée, notre atmosphère ne peut que se porter mal. Rien n’est fait, et tout s’accélère pendant que la faune et la flore en payent le prix fort. Pendant ce temps nos enfants emmagasinent ces agents toxiques, et nous ? Nous nous vivons dans cette Terre empoisonnée…

Véritable fléau des temps modernes, la pollution est un monstre aux multiples visages dont le développement est lié à celui de l’industrialisation : fumées d’usines, gaz, produits chimiques et résidus de toutes sortes en sont les principaux agents.

C’est un phénomène qui perturbe profondément l’équilibre naturel de la vie sur notre planète, car il affecte ses éléments fondamentaux et les conditions de la vie.

La pollution de l’air est grave surtout dans les grandes villes et les zones industrielles : gaz d’échappement des automobiles, vapeurs sulfureuses et nitreuses des usines, fumées des installation de chauffage, poussières, etc.…

Chez l’homme, elle favorise le développement de certaines maladies. La raréfaction excessive de l’oxyde de carbone peut même entraîner de véritables empoisonnements.

Presque tous les cours d’eau des pays industrialisés sont pollués par ordures provenant des égouts des villes, par les déchets des usines et par les insecticides utilisés en agriculture ; l’eau n’est plus potable : les animaux qui y vivent sont empoisonnés ou peuvent communiquer les maladies aux hommes.

La pollution des mers est due en grande partie au pétrole que les bateaux déversent accidentellement ou volontairement, lors d’un naufrage. Elle fait périr chaque année d’innombrables poissons et oiseaux ; elle empoisonne le plancton, base nutritive de la vie marine.

La pollution des sols, elle aussi, est une conséquence du progrès scientifique et technique. La chimie permet aujourd’hui de fabriquer des substances artificielles moins chères que leur équivalents naturels, mais qui ne sont pas biodégradables : matières plastiques, insecticides, engrais, etc.…

Le climat est un système extrêmement complexe, régi par de multiples interactions entre différents réservoirs (atmosphère, océan, hydrosphère, cryosphère, biosphère…). Un très large spectre d’échelles de temps (de la journée à la centaine de milliers d’années) et d’espace (échelle locale, régionale ou globale) y intervient. Cette complexité explique que l’état de nos connaissances évolue lentement, tout au moins aux yeux du grand public.
Cependant, nombreuses sont les avancées et les découvertes qui ont jalonné notre domaine de recherches au cours des dix dernières années. Ce sont elles qui ont nourri les rapports scientifiques du GIEC/IPCC, auxquels ont contribué à différents titres (rédacteur, contributeur ou relecteur) de nombreux chercheurs (environ 2.000 pour le rapport 1995).
Nous appuyant largement sur les conclusions du rapport qui traite des aspects scientifiques du changement climatique (groupe 1), nous nous proposons de faire le point sur ce problème du réchauffement climatique dû à l’effet de serre additionnel qui résulte des activités humaines. Nous examinons ensuite de quelle façon l’étude des climats du passé a contribué à ce débat sur l’évolution future du climat et les raisons pour lesquelles elle devrait continuer à y tenir une place importante

Le constat de l’augmentation continue de la concentration des gaz à effet de serre et du fait que cette augmentation résulte des activités humaines fait désormais l’objet d’un consensus au sein du monde scientifique. Il est à placer aux rangs des certitudes.
Les années récentes ont été parmi les plus chaudes depuis 1860 (le début de la période d’instrumentation) et ce, malgré l’effet de refroidissement dû à l’éruption volcanique du mont Pinatubo en 1991. L’année 1997 a battu le record précédemment détenu par l’année 1995 et sera battue par 1998. En moyenne globale, la température de surface a augmenté de 0,3 à 0,6 °C environ depuis la fin du XIXè siècle.

L’augmentation significative du niveau de la mer observée au cours des 100 dernières années (10 à 25 cm) est, en grande partie, imputable à la dilatation thermique de l’océan qui a résulté de cette augmentation de température et, à un degré moindre, à la fonte des glaciers. D’autres caractéristiques, comme l’augmentation plus importante des températures nocturnes que des températures diurnes, sont bien documentées.
Et même si les données sont sur certains points insuffisantes – par exemple, pour déterminer si des modifications de la variabilité du climat ou de la fréquence des événements météorologiques extrêmes se sont produites à l’échelle globale – les experts s’accordent en 1995, comme ils l’avaient fait dans le premier rapport GIEC publié en 1990, pour affirmer que le réchauffement du climat est une réalité.

sources : l’Académie des Sciences en 1999 et CNES

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