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La Squalamine, où en est on ?

Avec un million d’espèces animales, végétales et microbiennes, la mer est une source quasi-inépuisable de nouvelles molécules. Les difficultés d’approche de ce « vivier » de substances naturelles a longtemps empéché les chercheurs de les exploiter. Depuis une vingtaine d’années, pêcheurs et scientifiques ont collaboré pour une étude systématique d’extraits marins, aidés par des techniques d’extractions, de séparations, et d’analyses de plus en plus sophistiquées. A leur tour, les grands groupes pharmaceutiques se penchent sur ce gisement de molécules.

La Squalamine continue d’être testée aux USA, mais aussi en Belgique et également en France à  Marseille. Les résultats définitfs ne semblent toujours pas d’actualité et pourtant les qualités de ce produit sont au dessus de tout ce que l’on peut imaginer. Ce produit pourrait même dévier de son but original…

Une molécule extraite du foie de requins pourrait aider à  lutter contre certaines tumeurs au cerveau, selon une étude récemment publiée dans la revue Cancer Research. Des chercheurs sont en effet parvenus à stopper la développement de gliomes dans le cerveau de rats de laboratoires, en leur injectant un médicament à  base de squalamine, un composé chimique naturellement produit par les poissons sélaciens. La molécule semble agir en bloquant l’angiogénèse, un phénomène de vascularisation jouant un rôle important dans le développement des tumeurs. La squalamine avait était découverte en 1992, et était déjà  connue pour ses propriétés antibiotiques et anti-cancérigènes. Des tests cliniques sont actuellement et toujours en cours pour évaluer le potentiel de la molécule pour le traitement de cancers chez les humains.

Comment agit la squalamine

En l’an 2003, nous avons réalisé un immense progrès dans la compréhension des mécanismes d’action moléculaire de la squalamine ainsi que dans le déchiffrage du rà´le de l’angiogenèse aux tout premiers stades de la formation osseuse induite par la BMP4.

Des recherches pré-cliniques et cliniques faites au John Hopkins Medical School, à  l’Institute for Drug Development, au Dana Farber Cancer Institute, à l’Université du Wisconsin, à l’Université de Virginie, à  l’Université de Georgetown et à  UCLA ont démontré que l’utilisation de la squalamine pour ses propriétés anti-angiogéniques peut être favorable dans le traitement de nombreux cancers et autres maladies angiogéniques.

Des informations complêtes sur la toxicité de la squalamine chez l’homme ainsi que des données biochimiques complêtes sur l’identification, l’emplacement et la distribution de cette molécule dans les cellules endothéliales nous offrent maintenant l’opportunité de concevoir des protocoles cliniques pour tester la toxicité de la squalamine chez des patients atteints de FOP. Les requins sont pêchés depuis fort longtemps dans les océans, et leur chair est considérée comme une délicatesse. Sur les bateaux, on utilisait leur huile pratiquement pour tout. On a découvert un peu par hasard que le squelette du requin était entièrement en cartilage, et qu’on pouvait l’utiliser pour reconstituer le cartilage dans l’organisme humain, le liquide des symphyses qui graisse les articulations et améliorer la fléxibilité des articulations. C’est un remède apprécié contre les inflammations arthritiques et l’arthrose, qui atténue aussi les douleurs. Les fractures et autres blessures osseuses guérissent plus vite. Le cartilage est importé surtout de la Nouvelle-Zélande, où les requins abondent dans une eau océanique propre. Le cartilage de requin contient 15% de calcium, 8% de phosphore et des mucopolysaccharides. Son action bénéfique sur les arthritiques a été confirmée par de nombreux médecins. En 1955, à  Bruxelles, le Dr Serge Orloff a utilisé avec succès le cartilage de requin sur ses patients. Plus tard, les Drs Prudden et Balassa ont testé le produit sur 28 patients. 19 d’entre eux ont montré une forte amélioration , 6 une légère amélioration et 3 un état stationnaire. La squalamine agit comme un antibiotique sur les inflammations, elle inhibe la prolifération de micro-organismes.

De nos jours, on teste la squalamine sur des patients malades du cancer, car la substance active pourrait empêcher l’implantation des métastases. Les études du Dr Atassi, du Centre de Recherche Jules Bordet à Bruxelles, démontrent que la posologie orale est la plus efficace. Chez les animaux domestiques, spécialement les chiens, le cartilage de requin a été utilisée avec succès.

Mais voilà  que la squalamine qui commence à  demontrer de très grandes qualités, pourrait elle dévier de son objectif, la question est posée : En effet, le squalamine a montré qu’elle était utile pour le traitement de maladies importantes telles que des cancers (poumon, ovarien, cerveau et d’autres), la dégénération masculaire relative à l’age (AMD) et la prise de poids corporel chez l’homme. Tous ces résultats ont mené à  une question : pourrions-nous considérer le squalamine comme une drogue polyvalente du futur ?

Conclusion :

La Sqalamine est donc actuellement en phase III de test. L’affaire est à  suivre. Les expérimentations pratiquées sur les animaux montrent un arrêt de la croissance et une réduction de la masse tumorale. Par ailleurs, seul le requin, dans tout le règne animal, n’est jamais touché par le cancer. Des chercheurs ont isolé et purifié une molécule, la squalamine, du foie d’un requin (l’aiguillat commun) pour comprendre ses propriétés antiangiogéniques.

Cela ne réglera pas le problême du cancer, et il y aura de toute façon toujours besoin de combinaisons thérapeutiques variées. Mais du moins est-ce une solution « douce » et manifestement efficace. Des résultats définitifs pour l’homme devraient être disponibles dans les deux ans.

sources : http://format-sci.ifrance.com / http://www.socpharmbordeaux.asso.fr/  / http://www.ifopa.org / http://www.sanat.tv/ / http://www.anastore.com/

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