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La salinité des océans des exoplanètes pourrait nous faire revoir leur habitabilité

D’après une nouvelle étude scientifique, la teneur en sel pourrait influer sur les courants marins et donc la température des pôles.

Le sel. Qui aurait cru que sa présence dans les océans pourrait nous amener à revoir de plus près l’habitabilité de certaines exoplanètes? C’est pourtant ce que rapporte Popular Science, s’appuyant sur une étude publiée le 4 avril dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Sur Terre, une multitude de courants marins longent la surface de l’océan jusqu’au pôle arctique avant de plonger dans les fonds marins et de repartir vers le sud du globe. Ces flux sont responsables de modifications cycliques sur le climat, à travers le Gulf Stream par exemple. Plus globalement, ils participent du fait que les températures sont plus froides du côté des pôles et plus chaudes vers l’équateur terrestre.

Mais que se passerait-il si on trouvait sur une exoplanète un océan à la salinité différente de la nôtre? D’après les chercheurs, le sens des courants marins pourrait alors être inversé. La ligne de l’équateur terrestre correspondrait alors à un climat plus froid que les pôles, qui en deviendraient du coup des zones plus facilement habitables, contrairement à ce que l’on trouve sur Terre. Et ce, même si l’exoplanète se trouve assez éloignée de son étoile.

De quoi élargir le champ de recherches des scientifiques sur la quête d’une planète potentiellement habitable. Surtout que, jusqu’à présent, l’essentiel du travail se concentre d’abord sur une étude de l’atmosphère et des distances.

«Bien sûr, de nombreux critères ont des chances de différer de ceux valables pour la Terre, y compris parmi ceux qui ont une influence sur la circulation des océans –tels que la force de marée, la période de rotation du globe, la profondeur de l’eau et la localisation des continents. Mais c’est un travail important qui va nous aider à mieux comprendre de manière plus détaillée comment certaines planètes éloignées pourraient être habitables ou pas», s’est enthousiasmée Jodie Cullum, en charge de l’étude.

source : http://www.slate.fr/

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