Dernières Infos

La Niña

Un refroidissement est constaté depuis plusieurs semaines, et dans le même temps La Niña refait son apparition. La Niña perturbe le climat à l’échelle planétaire, mais ses conséquences seraient inverses. Ce dérèglement menace ainsi de sécheresses les régions occidentales d’Amérique du Nord et du Sud et d’inondations le Sud-Est asiatique, l’est de l’Afrique australe et le nord du Brésil.
Quant à la Grande-Bretagne, La Niña risque d’y provoquer une chute des températures, ainsi que des tempêtes et de la neige venant de l’Atlantique.
info : Daily telegraph

Voici la Niña…

En règle générale, les effets de La Niña sont plus directs et plus spectaculaires pendant l’hiver de l’hémisphère Nord. Les épisodes La Niña peuvent influer sur les régimes météorologiques dans certaines régions du monde, entraînant des pluies anormalement élevées dans le sud-est de l’Asie, et du temps sec dans les régions désertiques d’Amérique du Sud. Les épisodes La Niña du passé ont eu entre autres les effets suivants :

  • moussons anormalement fortes dans le sous-continent indien;
  • aux États-Unis, des hivers froids et neigeux dans les États du Nord situés à l’ouest des Grands Lacs; du temps plus sec que la normale dans le sud-est; des hivers plus doux et plus secs dans le sud-ouest; une augmentation du nombre d’ouragans dans les États du centre de la côte de l’Atlantique;
  • des pluies torrentielles causant des inondations dans le sud-est de l’Asie;
  • du temps humide dans l’est de l’Australie;
  • un hiver frais et humide dans le sud-est de l’Afrique.

Les travaux de recherche menés au cours des dernières décennies ont grandement contribué à mettre en lumière l’influence considérable qu’exercent les interactions de l’atmosphère et de l’océan dans la ceinture intertropicale de l’océan Pacifique sur les conditions météorologiques et climatiques à l’échelle planétaire. Pendant les épisodes El Niño par exemple, la température de la mer en surface dans les secteurs central et oriental du Pacifique tropical est nettement supérieure à la normale, alors qu’elle est inférieure à la normale pendant les épisodes La Niña. Ces variations de la température peuvent entraîner d’importantes fluctuations du climat dans le monde entier, et ces épisodes, une fois déclenchés, peuvent se prolonger durant douze mois ou plus. Le dernier épisode El Niño remonte à 1997/98 et a été suivi d’une longue anomalie La Niña, qui a débuté vers le milieu de l’année 1998 pour se terminer début 2001.

La découverte du phénomène El Niño/Oscillation Australe (ENSO) a donné un coup de pouce à la recherche dans le domaine de la prévision climatique. Car l’étude du phénomène ENSO qui a permis de découvrir des interactions entre la manifestation de ce phénomène ou de son contraire La Niña et le temps dans différentes parties du monde. Ainsi, des modèles de prévision climatiques complexes sont élaborés pour tenter de mettre en corrélation des indices globaux, notamment l’indice d’oscillation australe, la température de la surface de l’océan avec le temps de la saison à venir. Mais aujourd’hui, il est hardi de dire que cette question est résolue, car dans plusieurs parties du monde la corrélation entre le temps de la saison à venir et les indices globaux indiqués n’est pas significative.

Le phénomènes El Niño et La Niña résultent donc de l’interaction entre les couches superficielles de l’océan et l’atmosphère dans le Pacifique tropical.

Ce phénomène a des incidences à l’échelle planétaire. En comparant d’anciens épisodes chauds et froids, les scientifiques ont constaté   une grande cohérence des configurations d’anomalies de précipitations et de températures.

Certaines fluctuations climatiques à court terme peuvent être liées aux changements mineurs de l’intensité du rayonnement solaire qui accompagnent le cycle des taches solaires. Le nombre de taches à la surface du Soleil augmente et diminue selon un cycle dont la durée varie de 7,5 à 16 ans, avec une moyenne légèrement supérieure à 11 ans. Les taches solaires ont tendance se manifester en paires polarisées et, sur un cycle double, d’environ 22 ans en moyenne, la polarité de la paire s’inverse.

Donc le soleil est bien en cause dans l’influence de la Niña et des conditions mondiales actuelles. Quand est il de l’influence humaine sur l’atmosphère,  des gaz à effet de serre, de l’effet parasol et des changements des courants océaniques ? Que de questions qui devront trouver des réponses dans de prochains articles sur la Terre du Futur.

sources : http://www.msc-smc.ec.gc.ca/education/lanina/global/index_f.cfm / http://www.wmo.ch/web/Press/Press674_fr.html / http://www.meteo-guinee-bissau.net/html/information.htm / http://www.msc-smc.ec.gc.ca/

(318)

Laissez un message