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Coup de froid sur la France

Depuis plusieurs jours, tout le monde parle d’une vague de froid sur la France, voici les chroniques de ce coup de froid qui était devenu rarissime depuis 5 ans…

Le thermomètre devrait tomber à – 11 °C à Mulhouse, – 9 °C dans le Massif central et à Strasbourg, – 6 °C à Toulouse et – 4 °C à Marseille.

Une vague de froid est arrivée depuis ce lundi 16 janvier 2016, sur la quasi-totalité de la France, la première de cette ampleur depuis 2012. Les températures seront inférieures de « quatre à huit degrés » aux normales saisonnières, selon Météo France. De nombreuses régions, à l’exception des littoraux atlantiques et méditerranéens, connaîtront des journées sans dégel à compter de mardi.

« On n’est pas dans des températures exceptionnelles », rappelle toutefois Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. « On peut parler de vague de froid d’intensité modérée, d’un bon coup de froid. » Rien à voir avec les « vagues de froid historiques, comme celles de février 1956 ou de janvier 1985 », quand la température avait plongé à – 19 °C à Toulouse, explique-t-il.
C’est cependant la première fois depuis 2012 que le pays connaîtra « un froid aussi généralisé et peut-être durable », précise Emmanuel Demaël, également prévisionniste à Météo France. Ce froid glacial et sec pourrait en effet se poursuivre la semaine prochaine. La faute à un anticyclone qui fait descendre de l’air froid du nord-est de l’Europe vers la France.

Une vague de froid se caractérise par un temps froid qui dure au moins deux jours consécutifs, avec des températures qui atteignent des valeurs « nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée », explique Météo France. En France métropolitaine, il est habituel de constater les températures hivernales les plus basses en janvier ou février, sur l’ensemble du pays. Mais il peut y avoir des épisodes précoces (en novembre, décembre) ou tardifs (au mois de mars).

Le froid pourra sembler plus intense encore mercredi et jeudi, alors qu’il n’y aura pas forcément d’évolution au thermomètre. « Les températures ressenties seront au plus bas mercredi et jeudi car il y aura plus de vent », précise Météo France. La température ressentie, dépend de la perception physiologique de chacun, ainsi que des conditions atmosphériques. La sensation de froid est plus vive par exemple s’il s’accompagne de vent, en raison d’un phénomène appelé le refroidissement éolien. Ainsi, dans le nord-est, une température de -10°C conjuguée à une bise de 50 km/h, « donnera lieu à un ressenti de -20°C environ ». Le vent de nord-est accentuera encore la sensation de froid.

Voici des conseils en cas de grand froid, pour se protéger : Il est important de faire de l’activité physique dehors, même en hiver lorsqu’il fait froid. Il faut cependant s’habiller chaudement. Les vêtements doivent être chauds, secs, absorbants et couper le vent.

Il est particulièrement important de se couvrir la tête. On perd 50 % de la chaleur produite par le corps en sortant tête nue! Il faut aussi rester actif à l’extérieur. On doit bouger les mains et les pieds, afin de bien faire circuler le sang. Conseils ICI

Les centrales sous tensions : Alerte rouge chez EDF

Le grand froid arrive et, avec lui, la menace d’une pénurie d’électricité. A l’approche de la vague polaire qui s’abattra sur la France à partir de mardi 17 janvier, le gouvernement mobilise les acteurs pour qu’ils coordonnent leurs efforts. Le ministère de l’énergie a réuni, vendredi 13 janvier, les représentants des producteurs, EDF en tête et sa filiale Réseau de transport d’électricité (RTE), gestionnaire des 100 000 kilomètres de lignes à haute tension et responsable de l’équilibre du système électrique dans l’Hexagone, du distributeur Enedis (ex-ERDF) et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Comment passer ce cap difficile, où il faudra mobiliser 100 000 mégawatts (MW) vers 19 heures, entre mercredi 18 et vendredi 20 janvier ? La France dispose d’une capacité de production de 129 000 MW (dont 63 000 MW de nucléaire), mais elle ne pourra pas la mobiliser pleinement, notamment en raison de défaillances sur son parc de cinquante-huit réacteurs nucléaires. RTE, qui gère le réseau depuis son Centre national d’exploitation du système ultra-sécurisé de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a annoncé, vendredi, le déclenchement, dès mardi, d’« une partie » des mesures exceptionnelles prévues dans ces cas-là, tout en précisant qu’« à ce stade, il n’y a pas de coupures programmées ».

Il est probable qu’une alerte générale sera envoyée la veille des jours critiques, par le biais des médias, pour encourager les usagers à réduire leur consommation par des gestes aussi simples qu’éteindre les lumières dans les pièces non utilisées ou les appareils en veille. Autant de gestes qui, selon RTE, permettraient de réduire la consommation d’au moins 2 000 à 3 000 MW, soit la puissance de deux à trois réacteurs nucléaires.

La France est le pays européen le plus sensible à ce grand froid, en raison de l’importance du chauffage électrique, qui équipe un tiers des résidences principales (contre 5 % en Allemagne). Ce suréquipement entraîne des pointes de consommation très élevées. Un degré de moins par rapport à la normale saisonnière nécessite la mobilisation de 2 400 MW supplémentaires, soit 2,5 réacteurs nucléaires et l’équivalent de la consommation de Paris intra-muros.

sources : http://www.lemonde.fr/ / https://www.francebleu.fr/http://www.lemonde.fr/ / http://www.lefigaro.fr/

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