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Batteries au sel : Une prouesse qui viendrait remplacer celles au lithium

Aujourd’hui, les batteries sont au lithium, mais leur temps serait compté. En effet, une nouvelle technologie serait susceptible de venir les remplacer et ces références auraient la particularité d’être au sodium.

Le lithium est utilisé actuellement dans les batteries des appareils électroniques portatifs, les tablettes, les ordinateurs portables et dans celles des véhicules électriques. Mais les ressources de lithium sont très localisées sur Terre, contrairement au sodium, mille fois plus abondant et laissant percevoir une baisse de coût important.

Le fonctionnement de ce nouveau prototype, dont la mise au point par des chercheurs du CNRS et du CEA est annoncée dans un communiqué, s’inspire de celui des batteries lithium-ion.

Des batteries au sodium moins onéreuses
C’est la France qui est à l’honneur, car c’est une équipe du CNRS qui a eu l’occasion de développer des batteries au sel. Grâce à un partenariat avec le CEA, les chercheurs ont pu s’intégrer parfaitement dans les débats du moment qu’ils s’articulent autour de la COP21. Alors que la planète tire la sonnette d’alarme, des scientifiques estiment qu’il est nécessaire, voire primordial, de développer des solutions à base d’énergies renouvelables. Les nouvelles batteries fonctionneraient ainsi avec des ions sodium et le coût serait plus faible.

Les ions sodium peuvent se promener pour la charge et la décharge
Dans les prochaines années, les appareils pourraient fonctionner avec des batteries au sel, car si les performances se confirment, elles prendraient la place de celles au lithium qui sont plus coûteuses et nocives pour la planète. Le système demande une spécificité, car contrairement aux batteries au lithium, celles à base de sel mettent en avant des ions qui ont la particularité de se « balader » dans un milieu liquide.

Les scientifiques du CNRS ont travaillé pendant 6 mois
Alors qu’une telle idée avait été abrogée dans les années 80 à cause du manque de technologies, les chercheurs du CNRS qui ont collaboré avec Jean-Marie Tarascon, un chimiste ont eu besoin de 6 mois pour avancer le projet. La France a l’avantage de posséder un premier prototype très avancé, mais des études supplémentaires sont nécessaires notamment pour accroître les performances. Actuellement, la densité d’énergie est de 90 Wh/kg et ce résultat n’est pas suffisant, car il est en dessous de celui proposé par des batteries classiques.

TDF

source : https://www.lesnewseco.fr/

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