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A la conquête du Biomimétisme

Véritable opportunité pour le futur, le biomimétisme consiste in fine à faire de la recherche autrement, en s’inspirant du vivant pour tirer parti des solutions et inventions produites par la nature. Discipline en forte croissance et à haut potentiel, elle est au cœur des stratégies d’innovation des entreprises car au coeur de la nouvelle révolution industrielle en cours.


En effet, innover en étant à la fois économe en énergie et en ressources est désormais considéré comme la seule solution viable pour le développement économique de la nouvelle ère industrielle.

Définie et conceptualisée par la naturaliste américaine Janine Benyus en 1997, cette démarche d’innovation fait appel au « transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par les organismes vivants et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services innovants, de manière plus durable, afin de relever les défis de notre société et de rendre les sociétés humaines compatibles avec la biosphère ».


En s’inspirant de la nature, on peut faire des choses incroyables. En étudiant les chauve-souris, par exemple, des chercheurs français espèrent mettre au point des nouvelles techniques pour explorer le corps humain et mieux détecter les maladies grâce aux ondes sonores. Les chauve-souris sont des animaux très particuliers qui « voient » avec leurs oreilles. Elles se repèrent en émettant des ondes qui leur reviennent. Elles calculent la distance et savent s’il y a devant elle un obstacle ou un insecte à grignoter, y compris la nuit.

À Senlis, près de Paris, vient d’ouvrir un campus consacré au biomimétisme : le Centre Européen d’Excellence du Biomimétisme (Ceebios). Là-bas, il y a des chercheurs et des entreprises qui ont un même objectif : s’inspirer de la nature, et notamment inventer des applications en travaillant sur les radars de chauve-souris. Une autre start-up s’intéresse, même principe, aux sonars des dauphins.


Un levier de croissance

Le biomimétisme a permis de concevoir le train rapide japonais, grâce au bec du martin-pêcheur et son aérodynamisme, mais aussi de mettre au point un revêtement antibactérien pour les hôpitaux, grâce à la nageoire du requin sur laquelle tout glisse. La nageoire de la baleine, elle, a fait progresser la conception de pales d’éoliennes.

Vous l’avez donc compris, les exemples ne manquent pas. Une loi est en train d’être votée dans ce sens actuellement. Les dérivés sont immenses et cela peut marquer un vrai tournant dans les innovations technologiques d’un futur très proche.

sources : http://ceebios.com/ / http://www.rtl.fr/


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